Bouillant, comme le thé balancé à la figure de ce pauvre Sofiane dans le court métrage d'Alexander Alberro. Bouillant comme l'ambiance moite qui régnait dans la grange de la Petite Madeleine, lieu de la scène principale. Bouillant comme le visage de ces comédiens impliqués à fond dans leur rôle. Comme l'envie de toute l'équipe de dévorer les makrout utilisés pour le décor. Parfois le cinéma est une vraie torture et elle peu prendre bien des formes. Que dire de ce tournage si ce n'est ma participation qu'à hauteur de 2 journées sur 5 (12 ?) ? Loin d'être exhaustif, mon témoignage prend comme d'habitude la forme d'une poignée d'images en couleurs et monochrome. L'organisation propre à un tournage me fascinera toujours. On se croirait devant un documentaire sur les fourmis où chacun est dévoué à sa tâche. Mention spéciale à Tanguy le multi-tâche qui sur chaque tournage prend un rôle différent. On devrait lui trouver un surnom, pas vrai ?
