D'aussi loin que je me souviens, les films d'art martiaux figuraient parmi mes premiers choix à l'époque des vidéo clubs. J'avais même découvert avec stupeur Le Pacte des Loups de Christophe Gans grâce à la location, juste parce qu'il y avait Mark Dacascos. Alors imaginez-moi entouré d'artistes qui manient à la perfection toutes sortes d'armes blanches. C'était la fête. Et il y en avait pour tous les goûts. Des joutes à la claymore dans une ambiance moyenâgeuse, des affrontements grotesques entre pirates dans une taverne, un chat qui se bat contre la Faucheuse au côté d'un soldat, ou encore les duels de sabres lasers où le plastique mou et lumineux s'entrechoque. Un sacré spectacle d'environ deux heures sous les yeux ébahis des spectateurs. Je me sentais privilégié de pouvoir assister à tout ça depuis les coulisses, avec un angle totalement différent et de pouvoir jouer avec les amorces pour capter au mieux les expressions des artistes. Ça allait vite, très vite, avec souvent plus de deux combattants en même temps ce qui devait ravir le public et donner un spectacle grandiose.
Entre la technique du maniement des armes et la douce folie du monde théâtrale, l'escrime artistique s'est révélée à moi comme une alternative idéale pour les artistes sportifs. Mais surtout comme une discipline parfaite à capter en images. C'est un art qui peut être pratiqué à tout âge et à tout niveau, en témoigne les nombreux adolescents et plus âgés qui s'affrontaient sans aucune distinction d'âge ni de genre.

Mais aussi...

Back to Top