Difficile de se défaire de notre nature nomade. Depuis des temps immémoriaux, l'Humanité n'a cessé de se déplacer aux confins du Monde. Ce qui été nécessaire à la survie de notre espèce est devenu une philosophie de vie, une âme d'enfant constamment en quête de savoir et d'émerveillement. Sommes-nous devenus trop gâtés à pouvoir traverser la planète en à peine une journée ? Notre civilisation est-elle désormais cloisonnée entre les murs de la toile numérique ? J'ose croire que non. Les mentalités changent tout comme nos manières d'entreprendre. Depuis mon retour en France, j'arpente déjà un bout du pays en covoiturage, en train et en bus. On se laisse guider, avec plus ou moins de confort. Se déplacer à vélo laisse cependant une multitude de possibilité pour celui qui daigne sortir des sentiers battus. Qui sait, ce sera peut-être comme ça que j'envisagerai mon prochain voyage.
